L’Ethiopie n’est peut-être pas le premier pays auquel vous songez au moment de choisir votre future destination de randonnée. Pourtant, c’est un pays à la grande richesse historique et culturelle, encore peu influencé par le tourisme de masse. De plus, les paysages y sont sublimes. Embarquez pour un voyage nature et authentique.
Qu’est-ce que vous verrez pendant votre randonnée ?
Plusieurs parcours peuvent être choisis par les voyageurs en quête de dépaysement et d’immersion en pleine nature. Souvent cependant, ce sont les montagnes du nord de l’Ethiopie qui remportent un franc succès. Le réputé massif du Simien cache des reliefs ciselés qui semblent jaillir de terre, et une faune typique des régions montagneuses comme le loup et le bouquetin d’Abyssinie. Les monts Simien abritent le parc national du Simien et sont classés au patrimoine mondial de l’UNESCO.
Dans le nord du pays, il est également possible de découvrir le lac Tana, une petite mer intérieure sur laquelle on peut naviguer en pirogue, les chutes du Nil Bleu, les nombreuses cultures de céréales et de cannes à sucre, et les villes de Gondar et ses châteaux ou de Lalibela perchée en haut d’un massif montagneux.
Vous pouvez poursuivre votre périple jusqu’aux massifs du Gheralta, à explorer à pied. Plus sec, le décor y est plus aride et désertique que dans le Simien. Enfin, vous arriverez à Dallol, un site volcanique situé au nord-est du pays, près du lac salin Karoum. Sources chaudes acides, montagnes de soufre, colonnes de sel, d’étranges mélanges de couleur ocre, rouge, vert et blanc parent ces terres désolées.
Plus au centre du pays, on trouve le parc national du Mont Balé, dans la région d’Oromia, et les lacs de la vallée du Rift. Ces sept lacs sont accueillis par une longue vallée fertile et peuplée d’oiseaux et autres animaux en quête d’un peu d’eau.
Si la plupart des voyageurs viennent en Ethiopie pour en découvrir le nord, le sud ne manque pas d’attraits non plus. Marchés et villages méritent que l’on s’y attarde, pour partir à la rencontre des populations locales et de leur mode de vie. Là aussi, parcs nationaux et lacs permettent d’observer une faune et une flore riche, peuplée de zèbres, crocodiles et lions.
Les informations pratiques pour organiser sa randonnée
Circuit : Quoiqu’il en soit, renseignez-vous bien sur le type de circuit envisagé. Est-ce en altitude ? Y’aura-t’il beaucoup de grimpe ? Des haltes sont-elles prévues dans des villages ? Dans quelles conditions dormez-vous ? Cela vous permettra de savoir si votre condition physique est bien adaptée au circuit choisi. Pour un voyage en Ethiopie, il faut choisir son expédition en fonction de différents niveaux, de très facile à soutenu.
Saison : Attention aux fortes pluies qui s’abattent sur le pays durant les mois de juin et de juillet.
La haute saison en Ethiopie s’étend de janvier à mars, là où le temps est plus chaud et plus sec. D’avril à septembre, les pluies sont violentes, on l’a dit, et les températures grimpent excessivement dans le sud. Restent les mois d’octobre, novembre et décembre, où les touristes sont un peu moins nombreux, le temps ensoleillé et la nature verdoyante, idéale pour les randonnées.
En termes de climat, le centre est plutôt tempéré, il y fait bon voyager. Attention par contre à l’est – près de la Mer rouge, et à l’ouest – frontière avec le Soudan, où la canicule est à craindre.
Quel matériel emmener ?
Même après des dizaines de randonnées et de treks, le choix du matériel à emmener reste encore un casse-tête. Pourtant, il est primordial d’être équipé correctement – et le plus légèrement possible.
En randonnée dans un pays comme l’Ethiopie, il est important de partir avec une tenue adaptée, qui protège à la fois de la chaleur, du froid nocturne et des éventuelles morsures de serpent et piqûres d’insectes. Privilégiez donc des chaussures montantes, des chaussettes, un pantalon long et un haut à manche longue. Misez sur le coton ou le lin, des matières naturelles idéales pour aider à réguler la température du corps, ou des fibres synthétiques techniques, spécialement conçues pour laisser la peau respirer.
Les zones montagneuses peuvent être fraîches, les chaussettes chaudes et le pull sont donc indispensables. La doudoune d’alpinisme peut d’ailleurs remplacer le pull, puisqu’elle a l’avantage d’être légère et isolante.
Même en mars ou en avril, vous n’êtes pas à l’abri de quelques épisodes de pluie, n’oubliez pas la veste imperméable.
Nous finirons avec le matériel minimum à embarquer lors de votre voyage : lampe frontale, couteau suisse, poche à eau ou gourde avec système de filtration, trousse de secours, crème solaire, lunettes de soleil, et bien sûr, vos papiers.