En France, les chercheurs d’emploi bénéficient d’aides financières en vue de l’achat d’un véhicule. Ce sont des prêts à bas taux ou des actions sociales menées par des structures associatives. Découvrez-en davantage à travers ces prochaines lignes.
1. Solliciter des sociales pour l’achat d’une voiture
La caisse d’allocation familiale propose un prêt voiture pour les ménages les plus démunis. La CAF déploie même deux sortes d’emprunts, mais elles ont en commun d’être à taux 0 %. Les bénéficiaires doivent remplir un certain nombre de critères. Il faudra notamment être allocataire depuis 1 an et avoir au moins un enfant à charge. Le niveau de revenu devrait être bas ou carrément inexistant. Le quotient familial est plafonné à 720 €. Pour le prêt préventif, le crédit s’élève à 1270 €. C’est plus ou moins le prix d’une citadine d’occasion. Avec le prêt d’honneur, l’emprunteur touche 1850 €. La durée des mensualités varie selon le contrat liant les parties. Certaines Caisses d’allocation accordent une subvention non remboursable. Quoi qu’il en soit, le CAF prêt voiture est cumulable avec l’aide financière de Pôle Emploi. Cette dernière exige que le bénéficiaire soit en phase d’intégrer le milieu professionnel au moment de l’octroi des fonds.
2. Souscrire à un microcrédit en vue de l’acquisition d’un véhicule
Le microcrédit est un moyen d’emprunter de l’argent à moindre coût. Proposées par des institutions financières agrées, ces aides ont une vocation sociale et s’adresse aux profils recalés par le système bancaire. Cela dit, la somme accordée reste relativement faible. Par ailleurs, les conditions changent d’un créancier à l’autre. La plupart des structures proposant ce financement acceptent les demandes d’une personne au chômage. L’association pour le Droit à l’Initiative économique suggère un prêt mobilité. L’ADIE épaule les individus qui ont besoin d’une auto pour se déplacer jusqu’à leur lieu de travail ou afin de chercher un emploi. Le taux fixe est de 7,5 %. Quant au remboursement, la durée varie entre 6 et 36 mois. De toutes les manières, il est possible d’anticiper les versements sans pénalité ni frais. Dans certains cas, un frais de dossier peut s’appliquer, mais il ne dépasse pas la somme des intérêts pour toute la durée du contrat.
3. Se rapprocher du milieu associatif pour bénéficier d’un prêt-auto
Tous les profils ne peuvent pas prétendre à une aide de Pôle Emploi ou de l’ADIE. Cependant, il existe un ultime recours. Les associations qui ouvrent auprès des plus démunis pourront apporter leur soutien. Les solutions varient en fonction de la situation du demandeur. Dans certains cas, il est possible d’emprunter une auto contre un prix symbolique. Cette aubaine est disponible sur une très longue période. Avec Papa Charlie, la personne obtient un véhicule à sa disposition pour moins de 5 € par jour. Pour Autos du Cœur, les chômeurs paient quotidiennement 2 € pour détenir une voiture. Enfin, ces offres se destinent principalement pour les zones peu ou pas du tout desservies par les transports en commun. D’autres conditions pourront aussi être exigées pour sécuriser les véhicules prêtés sur une période indéterminée par le milieu associatif.